Les hommes qui n'aimaient pas les femmes est composé de 574 pages écrites par Stieg Larsson et publiées chez Actes Sud.

Mikael Blomkvist est journaliste d'investigation, option vie économique. Mais même s'il connait bien son métier, il vient d'être condamné à 3 mois de prison et à une grosse amende pour diffamation contre l'industriel Wenneström. Il veut donc s'écarter quelques temps de son journal (le Millénium du titre de la série) lorsqu'il est contacté par Henrik Vanger, un autre industriel (à la retraite celui là) pour enquêter sur la disparition de l'héritière... il y a quarante ans.
Lisbeth Salander est employée par la société Milton Security, et pour elle, tout le monde à un secret qu'il est possible de dénicher. C'est elle qui a étudié le cas Blomkvist pour Vanger. Pas très sociable (du tout), elle est sous tutelle (et elle n'aime plus ça).
Alors que Mikael navigue dans les eaux sordides de la famille Vanger, il découvre soudain une nouvelle piste, à partir d'un détail qui a échappé à tout le monde jusque là. Il va avoir besoin de l'aide de Lisbeth. Vont-ils réussir à eux deux à résoudre l'énigme ? Vont-ils découvrir d'autres histoires (trèstrèstrès) glauques qu'il aurait mieux valu laisser mariner ? Mystère ! (tadaaaam !)

Même si je n'accroche pas particulièrement aux polars, et qu'on croirait voir par endroit une page de pub pour Apple ou tel logiciel ou tel site ("il alla voir sur www.google.com, un moteur de recherche, il est trop bien, vous devriez l'utiliser." (en gros) ), l'histoire est bien ficelée, l'ensemble (une fois retirées les pubs) pas trop mal écrit et Lisbeth est... intéressante. Et on peut aussi trouver deux trois vérités qui ne font pas de mal à être énoncées (l'économie d'un pays, c'est n'est pas que les états d'âmes de quelques boursicoteurs spéculateurs...).
Une lecture agréable pour changer de style de temps en temps.

Le film est un (long) résumé du livre. On y retrouve une grande partie de l'enquête de Mikael sur la famille Vanger, avec bien sur quelques inventions et passages omis. On ne retrouve pas par contre le côté "homme à femmes" du journaliste, ni toute l'histoire Wenneström, pas plus que celle de Millenium. Les acteurs sont assez fidèles à leurs personnages, mais on aurait pu se passer de quelques photos des cadavres, bien explicites et à répétition...
Et même si je l'ai vu en VO, j'ai réussi à comprendre quelques mots de temps en temps ! (Sans apprendre le suédois en plus, simplement le norvégien qui y ressemble beaucoup à l'oral).