Le blob du Caldou

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samedi 13 mars 2010

Nos amis les hommes

Stéphane Frattini et Thierry Desailly, sous la tutelle du Prof. Bonobo ont publié aux presses de l'Académie des Primates (plus connues sous le nom "Milan") cet ouvrage culturationnel d'environ 55 pages.

On y trouve plein d'informations sur les humains, et sur les autres animaux aussi. Comme par exemple le fait que ni le merlan ni l'araignée ne sont capables de s'entratomiser, que le lapin n'est pas imaginatif et que les chevaux de courses sont pro-eugénisme.

Mais il est aussi très rigolo. Et du coup, même pas besoin d'être un p'tit pour l'apprécier. Na !

mardi 3 novembre 2009

La dure loi du karma

Roman chinois de Mo Yan, publié au Seuil, La dure loi du karma affiche 761 pages de lecture.

Ximen Nao est aux Enfers. Mort en 1948, il est condamné à être réincarné successivement en âne, en bœuf, en cochon, en chien, en singe et finalement en humain. Il en profite donc pour nous offrir un témoignage sur la vie du village pendant les 50 ans qu'il va y passer sous son habillement animalier.

J'ai trouvé fort agréable la lecture de ce livre. Entre autre grâce au point de vue complètement décalé sur la vie et les actions des habitants du village et des descendants de Ximen (oui, c'est le nom de famille, il faut faire attention à l'ordre des noms au fil de la lecture).
De plus, comme le réincarné se rebelle régulièrement contre son sort, il passe son temps à se mettre dans des situations invraisemblables et nous les raconte avec humour.
On notera aussi les multiples apparitions d'un môme insupportable, prénommé Yan, avec comme patronyme Mo... Clin d'œil qui ajoute un petit plus fort sympa au roman.

mercredi 30 septembre 2009

El capitán Alatriste

El capitán Alatriste est écrit par Arturo et Carlota Pérez-Reverte, il est paru chez Alfaguara (pour la version espagnole) et est composé de 237 pages (plus quelques extraits de poêmes à la fin).

Iñigo Balboa est page. Non, pas page d'un livre, mais page du Capitaine Diego Alatristre, vétéran des guerres des Flandres. Accessoirement, il vit à Madrid au XVIIème siècle. Il va gentiment nous conter comment le capitaine vit, reçoit une mission, vit encore un peu, comment il la gère et ce qui en découle (et qui sont ses amis, et comment il vit aussi).

Je ne sais pas bien pourquoi, j'avais retenu un jour que les histoires du capitaine Alatriste méritaient d'être lues. Donc, quand je me suis dit "tiens, je vais me remettre à l'espagnol, pour voir que j'ai tout oublié", je me suis tourné vers lui (malgré d'autres conseils plus avisés que ma mémoire).
Verdict : passable, à peine passable.
Ceci pour le livre comme pour mon niveau d'espagnol (encore des progrès à refaire... beaucoup de progrès pour que ça soit fluide mais on n'est pas là pour parler espagnol, du moins, pas encore...). Certes, ils ont bien étudié le Madrid d'alors, mais ça ne suffit pas pour faire une bonne histoire de capes et d'épées. Il en manque le plus important (à mes yeux) : le rythme. Il y a bien deux ou trois passages mouvementés, agrémentés d'un peu de mystère (un chouya, un minuscule chouïa, voire un nano-chouia) et un futur ennemi que j'espère pour lui implacable (sinon, ça devient du rugby, et c'est plus la même chose). Mais c'est lent, et ceci est impardonnable.
La forme idéale des histoires de ce style reste donc le feuilleton, avec par exemple les Pardaillans, que je conseille fortement, surtout à la place du capitán.


En y repensant un peu, le capitaine recommandé devait s'appeler Fracasse plutôt qu'Alatriste...

samedi 5 septembre 2009

Timbré

Timbré est une des Annales du Disque-Monde, par Sir Terry Pratchett. L'œuvre mesure 473 pages chez l'Atalante

La Poste d'Ankh-Morpork est une ancienne institution... Tellement ancienne qu'elle a largement dépassé le statut de moribonde.
Pourtant, Moite von Lipvig, escroc professionnel, va s'attacher à relancer la machine, par pur dévouement envers le service public et aussi un peu pour éviter la corde de pendu qui l'attend au prochain pas de travers.
Mais la tâche sera rude, surtout face à la concurrence des clic-clac, menés de mains d'arnaqueurs de haut vol.

C'est une trame plus "sérieuse" (et plus actuelle) que d'habitude puisqu'il s'agit ici de télécommunications et de manipulations financières. On y retrouve pourtant sans peine l'atmosphère Ankh-Morporkienne totalement... décalée de la réalité.
Ca fait un peu bizarre un moment mais c'est encore des Annales, donc un vrai plaisir à lire.

dimanche 23 août 2009

Salammbô

Cette fois, c'est plus un suédois, c'est Gustave Flaubert l'auteur. L'histoire de Salammbô tient en 430 pages et peut être remplumée de commentaires et autres ajouts divers (chez Folio du moins).

Les "Mercenaires" ont combattus pour Carthage. Mais, pas de bol, les Anciens refusent de les payer. Les "Barbares" n'ont plus que deux choix : négocier (un peu) ou se battre (beaucoup).

Ce roman exotique est situé dans une Carthage pas encore ravagée par Rome. On y trouve tous les composants (ou presque) d'un bon livre de fantasy (pour de la littérature "normale", c'est pas mal ;-) ) à savoir de la politique, de la bagarre, des morts violentes, de la religion compliquée, des destins croisés...
Et même du style dans l'écriture, c'est fou comme ça change !

jeudi 2 juillet 2009

La Reine dans le palais des courants d'air

Millésime de 2007, Millenium 3 fait 711 pages, est encore écrit par Stieg Larsson (rassurez vous, c'est le dernier) et paru chez Actes Sud.

Lisbeth est à l'hôpital et plutôt mal en point. Comme elle a de la chance, son pire ennemi est dans le même hôpital, quelques chambres plus loin. Et il est en bien meilleur état qu'elle.
Hors de l'hôpital, ça enquête et contre-enquête dans tous les sens, ça prépare un journal, un livre (encore un), ça change de rédaction, ça espionne, contre-espionne... bref, tout le monde s'agite dans tous les sens.

J'ai préféré ce dernier tome au précédent, pour la simple raison que... il s'y passe plus de choses. L'histoire prend de l'ampleur, certains personnages évoluent...
Mais le livre n'est toujours pas mieux écrit...

dimanche 21 juin 2009

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

Toujours chez Actes Sud, toujours par Stieg Larsson, et maintenant en 653 pages, c'est le second volume de la série Millenium.

Lisbeth se décide à rentrer en Suède après des vacances aux Caraïbes. Mikael prépare la parution d'un nouvel article qui va secouer une partie influente des décideurs suédois. Malheureusement, il va y avoir des morts, et Lisbeth sera désignée comme la coupable idéale.

Le problème avec cette série, c'est que si l'auteur écrit assez mal, l'intrigue est pas trop mal menée, même si il est tout à fait possible de trouver la "grande révélation" assez longtemps à l'avance. Donc je vais continuer et lire le dernier tout en ronchonnant contre l'écriture déplorable, rien que pour savoir comment l'histoire se finit.
Car oui, le deuxième volume n'a pas de vraie fin, il continue dans le dernier (La reine dans le palais des courants d'air).


Une petite erreur dans le titre de l'article : c'est "rêvait" qu'il fallait lire, c'est horrible, je ne sais même plus recopier !

dimanche 7 juin 2009

Le cycle du Fleuve

En deux tomes de (grandes) nouvelles par Philip José Farmer. Du moins dans la collection Ailleurs & Demain chez Laffont.

Un jour, toute l'Humanité se réveille au bord d'un fleuve gigantesque qui parcourt une étrange planète. Et pour pimenter la sauce, ils ont été ressuscités par... de forts mystérieux individus.
Comment vont réagir ces milliards de miraculés ? Quelques uns vont accepter paisiblement la situation, d'autres perdre la tête, certains chercher à comprendre... et le reste va faire comme d'hab, taper sur le voisin le plus fort possible. Voisin qui sera à nouveau ressuscité le lendemain matin, quelque part sur les rives du Fleuve.

Les différentes histoires tournent principalement autour de quelques personnages et se reprennent parfois, surtout à cause du temps qu'il y a eu entre les différentes parutions. Cela mis à part, c'est bien écrit et la progression de l'histoire est bien menée. Et comme l'auteur parle quand même de personnes ayant vraiment existé, il s'est renseigné, ce qui fait qu'on en apprend pas mal aussi sur des personnes qui ne sont pas vraiment connues ici (qui connait Francis Burton ? Samuel Clemens ? J'avoue, le dernier est connu, mais pas sous ce nom ;) ).
La question que soulève la lecture est : "Et moi, qu'est ce que je ferais dans un cas comme ça ?" Moi, je commencerais par bouder, on m'aurait volé ma barbe (car oui, les hommes sont ressuscités imberbes) !

dimanche 24 mai 2009

Les hommes qui n'aiment pas les femmes - Le livre et le film

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes est composé de 574 pages écrites par Stieg Larsson et publiées chez Actes Sud.

Mikael Blomkvist est journaliste d'investigation, option vie économique. Mais même s'il connait bien son métier, il vient d'être condamné à 3 mois de prison et à une grosse amende pour diffamation contre l'industriel Wenneström. Il veut donc s'écarter quelques temps de son journal (le Millénium du titre de la série) lorsqu'il est contacté par Henrik Vanger, un autre industriel (à la retraite celui là) pour enquêter sur la disparition de l'héritière... il y a quarante ans.
Lisbeth Salander est employée par la société Milton Security, et pour elle, tout le monde à un secret qu'il est possible de dénicher. C'est elle qui a étudié le cas Blomkvist pour Vanger. Pas très sociable (du tout), elle est sous tutelle (et elle n'aime plus ça).
Alors que Mikael navigue dans les eaux sordides de la famille Vanger, il découvre soudain une nouvelle piste, à partir d'un détail qui a échappé à tout le monde jusque là. Il va avoir besoin de l'aide de Lisbeth. Vont-ils réussir à eux deux à résoudre l'énigme ? Vont-ils découvrir d'autres histoires (trèstrèstrès) glauques qu'il aurait mieux valu laisser mariner ? Mystère ! (tadaaaam !)

Même si je n'accroche pas particulièrement aux polars, et qu'on croirait voir par endroit une page de pub pour Apple ou tel logiciel ou tel site ("il alla voir sur www.google.com, un moteur de recherche, il est trop bien, vous devriez l'utiliser." (en gros) ), l'histoire est bien ficelée, l'ensemble (une fois retirées les pubs) pas trop mal écrit et Lisbeth est... intéressante. Et on peut aussi trouver deux trois vérités qui ne font pas de mal à être énoncées (l'économie d'un pays, c'est n'est pas que les états d'âmes de quelques boursicoteurs spéculateurs...).
Une lecture agréable pour changer de style de temps en temps.

Le film est un (long) résumé du livre. On y retrouve une grande partie de l'enquête de Mikael sur la famille Vanger, avec bien sur quelques inventions et passages omis. On ne retrouve pas par contre le côté "homme à femmes" du journaliste, ni toute l'histoire Wenneström, pas plus que celle de Millenium. Les acteurs sont assez fidèles à leurs personnages, mais on aurait pu se passer de quelques photos des cadavres, bien explicites et à répétition...
Et même si je l'ai vu en VO, j'ai réussi à comprendre quelques mots de temps en temps ! (Sans apprendre le suédois en plus, simplement le norvégien qui y ressemble beaucoup à l'oral).

mercredi 13 mai 2009

Sur les berges du temps

Sur les berges du temps appartient à une espèce particulière : la trilo-antho-logie.
Dédiée à la mémoire de Tolkien comme l'indique son titre - Chansons pour JRR Tolkien - la trilogie est composée de L'adieu au Roi, de Sur les berges du temps et de L'éveil des belles au bois.
Le second tome est paru en 1993 chez Pocket et mesure 222 pages.

On trouve 6 histoires dans ce tome :

  • La maison des lutins

Dans la première nouvelle, on assiste aux mésaventures qui peuvent survenir lorsqu'on embarque dans une auberge magique. - Une histoire rigolote avec un héros marrant.

  • La chèvre

La deuxième met en scène une tentative d'évangélisation (ou assimilé) d'une pseudo Scandinavie. - Pas trop mal écrit avec des personnages qui ont un peu d'épaisseur.

  • La révolte des fées Dragées

La révolte des fées Dragées montre qu'on peut être très mauvais en quadrature inter-dimensionnelle mais super doués en informatique et en finance. Même quand on est minuscules et bleus (toujours pas de schtroumpfs). - Le sujet pourrait être mieux traité, mais ça reste drôle.

  • Jusqu'au bout des airs

Le Conclave approche et le magicien Nestor a pour tout apprenti... Une fille ! Ramenée du marché par le serviteur, certes, mais qui ne peut certainement pas être un apprenti ! Et il n'y a plus le temps d'aller l'échanger. Comment faire ? - Assez moyen, même si les elfes sont crétins à souhait.

  • Le crépuscule des Dieux

Un groupe vient demander de l'aide à un vieux sorcier pour retrouver un anneau tombé au fond d'un fleuve (rassurez vous, il ne s'agit pas de l'Unique). - Très très bof.

  • Sur la route du fleuve

Une très longue descente et remontée d'un fleuve de métal fondu et de temps, par un personnage principal qui cherche son père. - Je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout du tout aimé le style, ni l'histoire d'ailleurs. Dommage, c'était l'histoire la plus longue...

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