Le blob du Caldou

Pour l'instant (et jusqu'à fin septembre), nous sommes en été, n'en déplaise à la météo.
Jusqu'ici, tout va bien.
Plages, piscines, parcs ou jardins, sont baignés de soleil et pour en profiter, l'humain a inventé la chaise longue.

Si on en croit le thermomètre, l'hiver c'est demain.
Et quoi de mieux en hiver que de se mettre près du feu (contenu dans la cheminée de préférence, sinon c'est un incendie, et c'est moins sympa) dans un confortable fauteuil à bascule ?

Mais là où l'humanité a manqué d'innovation, jusqu'à présent, c'est pour les deux entre-saisons... Que choisir à l'automne, le fauteuil long ou la chaise à bascule ? Et au printemps ? le long à bascule ou la chaise à fauteuil ?

Ne cherchez plus, j'ai la réponse !

Il s'agit ni plus ni moins de prendre le meilleur des deux : la chaise longue à bascule.
Ainsi, au printemps, à l'abri des arbres en fleur, vous pourrez vous prélasser confortablement installé et vous laisser bercer.
Et à l'automne, en attendant que les marrons soient cuits sous la braise, allongez vous pour vous remémorer vos vacances au bord de la mer, avec le voyage en bateau (si vous n'aviez pas fini de digérer avant de monter à bord, on peut zapper ce souvenir :p).

Voili, une nouvelle invention pour révolutionner vos soirées d'automnes et vos siestes printanières... ou vice-versa.

Et on en finit là pour l'imitation, place à la démesure, aux projets pharaoniques !


Nous allons donc mettre en place une invention qui va révolutionner l'Humanité.

Prenons un bloc de métal, sous forme de cylindre. Évidons le généreusement, mais pas trop, il faut laisser un fond. Avec la matière ôtée, modelons sur le haut du-dit une excroissance de forme allongée, légèrement arrondie. Nous l'appellerons "Manche", et il est possible de le recouvrir d'un matériau chimique isolant.
Sur le haut, nous allons aménager un léger aplat, bordé d'un... rebord vertical d'une hauteur égale à la largeur de l'aplat, c'est à dire pas grand chose.
Mais il nous reste encore de la matière. Nous allons donc en façonner un cercle d'un diamètre inférieur d'un poil à 2 rayons du rebord, avec en son centre une autre excroissance. Il est toujours possible de recouvrir du même matériaux isolant, mais nous allons donner un autre nom. Pourquoi pas "Poignée" ?


Maintenant, versons dans le cylindre évidé un liquide assez peu fluide, mettons à chauffer, et observons :
Le liquide bout et éclabousse tout autour. C'est à ceci qu'on mesure l'utilité du cercle doté d'une poignée, permettant de réduire les projections.

Étape suivante : déverser le contenu dans un autre récipient. Nous pouvons constater une perte de liquide qui reste tant au fond que sur le rebord.


Bon, puisqu'on vient d'inventer la casserole, le couvercle et de voir que c'est pas pratique de verser la purée dans l'assiette, on peut se demander comment améliorer le bouzin.

Les esprits fâcheux proposerons la louche.

Ils n'ont pas compris le mot "démesure pharaonique".

Je propose d'équiper toutes les casseroles fabriquées à partir de ce jour de becs verseurs, sans rebord disgracieux et mal-pratique.
Bien sur, il faudra aussi adapter le couvercle. Évidemment, on ne pourra toujours pas verser la purée collante dans l'assiette.

Mais on ne fait pas de soupe sans éplucher les légumes (enfin, si, mais c'est moins bon). Et puis, on pourra déjà éviter de gaspiller le lait ou le café du petit déjeuner, et ça, c'est pas mal, non ?

Un personange est quelqu'un d'absolument dit vain. Ou divin, selon l'ange de garde et l'angle de vue.

Nous voilà donc confronté à un dilemne schizophrénique : s'agit-t-il d'une personne angélique, par conséquent et de manière innée tout à fait aimable, ou du personnage d'un ange, et par là une construction psychique d'un être qui voudrait se faire passer pour tel ?

Pour trancher et trier le bon grain des ivrognes, je propose une méthode qui a déjà fait ses preuves en de multiples occasions : la centrifugeuse.
Si l'on récupère un seul tas de bouillie informe, c'est qu'il s'agissait du cas clinique n°1.
Si on obtient un tas de bouillie informe et un petit papier sur lequel il y a inscrit "Hahaha, je vous ai bien eu.", nous tenons un méchant de bas étage.

C.Q.F.D (ou QED comme disent les latins.)

Végétal trouvable uniquement le long de certains rivages, le tubanane est fait le bonheur des plongeurs.

En effet, sa courbe naturelle conjuguée à un canal creux permettent de le garder en bouche (une fois la peau enlevée) et de s'en servir pour respirer sous l'eau.

Et une fois qu'on a vu assez de poissons sur fond de sable blanc et de corail, on revient à la plage et on mange la chair du fruit avec le résultat de la pêche du jour, et pourquoi pas un abricoco ?
Certes, il y a des risques pour que ca laisse un drôle de gout, mais bon...



Note : Aucun poisson, plongeur, tuba, abricoco, ni même tubabane n'ont été mangé pendant la rédaction de cet article. Mais une banana vulgaris a rencontré sa triste fin lors de l'apparition du concept.

En ces temps de joyeusetés festives en tous genres qui approchent, il est bon d'avoir un stock de chocolat conséquent, afin de partager en famille...

C'est donc avec joie que je vous propose les premiers modèles de ma future gamme d'excellence chocolatée :

- Le Chocolat Blanc, garni d'une délicate mousse de guacamole au curry,
- Le Chocolat au Lait, avec de vrais morceaux de lard,
- Le Chocolat Noir, au gout subtil de poireau.

Bon, bien sur, je débute, donc la gamme n'est pas encore vraiment développée... mais si la demande est là, je pourrais 1) tenter de matérialiser la commande et 2) agrandir le catalogue...

Tous à table !